Concours "Chanson de Paroles"

Entre chanson, rap et slam, on pourrait dire que Tom Philibert, alias Lémofil, se cherche et tente à trouver sa voie (voix) mais, plus réellement, il peaufine assurément un style pour toucher un maximum de monde. Du haut de ses vingt-trois ans, on peut dire que ce jeune auteur témoigne déjà d'une très forte personnalité. Et des choses à dire, à chanter, à slamer, à partager, à militer même... il en a à revendre ! Nul ne peut rester insensible à la poésie et aux multiples messages qui se dégagent de ses textes. Son interprétation est à la limite de l’envoutement. Il nous emmène le temps d’un titre, laissant derrière lui une empreinte qui longtemps nous remue… En première partie de Christian Camerlynck le lendemain de la finale, Tom a démontré que le slam, et peut-être aussi le rap, avait complétement sa place au sein de la famille de la chanson française dite à texte et d'expression. Quelque chose me dit qu’il reviendra à Festiv’ en Marche. Quoi qu'il en soit, comme pour la plupart des finalistes, on suivra de près son chemin.

Emmanuelle MEI fait partie de ces chanteurs-ses qui, lors de leur tour de chant, se révèlent doucement, de notes en rimes, de titres en titres, d’émotion en aveux…

Soyons patients, Emmanuelle se dévoile, voire nous envoile, nous envoute… Son monde est « revendication » où la femme a la part (re)belle. Juste revanche...

On ne peut s’empêcher de penser à la grande Anne Sylvestre.

Nul doute, Pascal Mary témoigne déjà d’une grande aisance scénique et d’un profession-nalisme certain. Dès sa première chanson - qu’il chante souvent à cappella - le public tombe facilement sous le charme. Son timbre de voix, singulier par sa fragilité n'en est pas moins sensible, laissant place à une diction des plus distinctes. Son écriture poétique aborde des thèmes existentiels et mélancoliques surfant sur des mélodies qui donnent le frisson, celui du bonheur d’exister…

Pascal Allie, haut la main, tradition d'une chanson à texte héritée des grandes années cabaret, poésie, humour et goût du jour.

Entre slam et chanson, Archibald a déjà une grande maîtrise de la scène où, d'ailleurs, l'aspect théâtral trouve une place particulièrement aisée... Du fond de la salle, Archibald arrive en redingote et chapeau, monte sur scène et nous déclame ses chansons, ses textes "rentre-dedans" (comme le dit la revue Hexagone). Sa voix, au grain très singulier, se veut être au service du texte engagé. Les laissés pour compte, les démunis, les exclus, l'injustice... sont des thèmes récurrents. Son texte "Ma lettre" déclenche une émotion plutôt intense lorsqu'on découvre qu'il parle de son propre père. L'Humour et l'Amour ont également leur place dans ses tours de chant, "Intergitans du spectacle" en fait partie.

Un grand bonhomme que cet Archibald, promu, nous lui souhaitons, à une carrière longue et riche... On le reverra sûrement à Festiv' en Marche, peut-être, pourquoi pas, l'ors d'une de nos soirées "Coups de Cœur".

Sans nul doute, Silvia Lenzi possède plusieurs (instruments à) cordes à son arc !... Musicienne, compositirice, chanteuse, Silvia est d'abord, et avant tout, violoncelliste et gambiste. Elle démarre sa carrière en Italie en jouant au sein de différentes formations telles que l'Orchestre de la RAI à Rome, Orchestre Toscani à Parme, ou Opéra à Bologne et comme violoncelliste du Quatuor  "Nuovo Quarteto Artis".

En 2005, l'écrivain Emile Brami lui concocte des chansons qu'elle met en musique et interprète et qui initieront la création de son spectacle UNE VIE... (mode d'emploi).

Retrouvez-là ici  

Chanteur pour rire, chanteur pour drame, la formule est plutôt bien trouvée tant Luc Alenvers fait partie de ces chanteurs qui ne chantent pas que pour passer le temps. Le rôle de témoignage a une vraie transparence et signification dans ses chansons "Vendredi 13 novembre", sachant aussi laisser place au plus futile (dans des textes non moins dénués de sens) "La complainte de l'esthéticienne", comme une soupape qui permettrait à son auditoire de reprendre souffle !...  

Ses mélodies sont étonnantes et chamarrées, ils se mêlent des airs tzigano-swing, couleurs latines et chansons populaires.

Retrouvez-le ici

On pourrait appeler ça comme « un début de carrière bien prometteur » !...

Il est vrai que Zoé Malouvet commence à collectionner prix et récompenses, et ce partout où elle passe et s’aventure à tenter un quelconque tremplin ou concours.

Il en fut de même ce 12 mai 2016 à Mouhet où Zoé, lors de la finale en public du concours « Chanson de Paroles », a su, de sa voix très personnelle, chaude, légèrement rauque, faussement fragile… dégager une forte sensualité qui, dès les premières notes, a complètement charmé (voire envoûté) son auditoire. Quand, de surcroît, il s’est avéré que cette voix se voulait être au service du beau texte, de l’écriture poétique et fine, témoignant déjà d’une grande maturité… que pouvions-nous espéré de mieux pour un concours qui se veut de découvrir les nouveaux troubadours de la chanson belle et intelligente.

Retrouvez-là ici dans "Au bord de nous"

Hélène Gerray, chanteuse berruyère, est une amoureuse du texte et des histoires qu’elle aime mettre en chanson. Son univers se compose de récits, d’aventures, de personnages… Un petit monde bien à elle. qu’elle aime partager avec son public. Auteure, compositeure interprète, Hélène adore allier la musique et les mots. Une amoureuse de la chanson française « la vraie, celle qui dit les choses ! ». C’est toute seule à la guitare qu’elle a su, ce 21 mai 2015, séduire et conquérir un public qui était venait nombreux l’applaudir dans la chaleureuse Grange Fernand Maillaud de Mouhet.

Retrouvez-la ici dans "Je suis une femme"

Gauvain Sers (ou le Renaud des temps modernes).

Oui, tout comme son grand frère spirituel, Gauvain a des choses à dire, dénoncer, révéler... Servi par une fine plume - pour le moins prometteuse -, une belle carrière peut s'ouvrir à lui, si toutefois les décideurs de ce métier daignent s'apercevoir de son existence. Lauréat 2014 du concours "Chanson de Paroles", ce n'est pas sans une certaine émotion qu'il a accueilli ce premier prix qui, désormais, s'appelle : "Il pleut sur la mer" (titre d'une des chansons d'Allain Leprest).

Gauvain est la preuve bien vivante que la chanson dite "belle et rebelle" a encore de très beaux jours à vivre... 

Retrouvez-le ici dans son clip sur Hénin Beaumont aux dernières municipales.

Allez visiter son site  là

Fanny Libéreau, à la gauche d'Eric Laurent, a remporté le concours de l'édition 2013. Ne pouvant être présente le samedi 18 mai 2012, c'est Cath' de la Borne (à droite sur la photo) -finaliste ex-aequo du vote public - qui a assuré la première partie de Morice Benin.

Cliquez sur la photo pour en savoir plus

Etienne LUNEAU a remporté le concours.

Ne pouvant être présent le samedi 26 mai 2012,

c'est Pierre-Paul DANZIN qui a eu la chance

de faire la première partie de Christian PACCOUD.

Site internet : http://www.etienneluneau.fr/

Sylvain Guillaumet a remporté le concours le 10 juin 2011

au cours de la première édition de Festiv' en Marche.

Il a eu le privilège de chanter en première partie d'Allain Leprest.

Il a participé à la soirée Hommage à Allain Leprest le 27 mai 2012.